Playboy: Interview en français

Publié le par Yohan

PLAYBOY: Commençons par le sexe. Votre nouveau film, Sexe entre amis, en comprend beaucoup. Qu'est-ce que ça fait de se laisser aller ? (au sexe)

TIMBERLAKE: Je mentirais si je disais que c’était complètement maladroit. Je ne pourrais pas vous dire le nombre de personnes dans l'équipe qui me regardait moi et mon cul, mais c'était beaucoup. Nous avions convenu avec les producteurs que nous tournerions une grande partie du film avant d'en arriver au scènes en dessous de la ceinture, ce qui était une bonne idée. Ce temps a permis à moi et Mila d'être à l'aise. Ce n'est pas pour ça que je ne voulais pas le faire. En fait, quand j'ai lu le script, c'était un PG-13 (interdit –13 ans). Je ne trouvais pas le film assez drôle. J'ai dit que je ne voyais pas comment on pouvait faire un film nommé Friends with benefits sans mettre en œuvre la partie "bénéfices"

PLAYBOY: Vous et Mila donnez l'impression d'apprécier la compagnie de l'un et l'autre.

TIMBERLAKE: Il le faut, et nous l'avons fait. Nous voulions juste rendre ça drôle, mais nous voulions que ça fasse réel aussi. La plupart des scènes de sexe sont jouées «pour rire», et elle est une comédienne très douée. Il y a toute une scène ou je dois faire pipi pendant l'acte, et c'est très difficile, et  les femmes ne comprenent pas les parties complètement différentes que les hommes ont. C'était un tournage très drôle, mais la plupart du temps, c'était juste moi faisant le fou. Vous ne pouvez pas être timide dans la comédie, surtout quand vous êtes nu.

PLAYBOY: Une chaussette-pénis a-t-elle été nécessaire ?

TIMBERLAKE: Tu portes ces trucs, ouais. Mais j'y suis habitué. J'ai tourné une scène de sexe explicite avec Christina Ricci dans Black Snake Moan. C'est vraiment bizarre, mais on la met et on fait ces choses. Du très bon temps ensemble.

PLAYBOY: La grande question que Friends with benefits soulève est de savoir si des hommes et des femmes peuvent avoir des relations sexuelles sans s'engager émotionnellement. Est-ce possible ?

TIMBERLAKE: Seigneur, je suis la pire personne pour parler de ça. Je ne sais pas. Je ne pense pas avoir déjà eu ce genre de relations. J'accroche à tout niveau quand je deviens proche de quelqu'un. Si vous construisez assez d'alchimie pour être intime comme ça, les sentiments vont finir par arriver, et en général ça arrive rapidement.

PLAYBOY: Votre autre grand film estival est Bad Teacher avec votre ex petite amie Cameron Diaz. Comment cela c'est-il passé ?

TIMBERLAKE: Ca semblait compliqué pour tout le monde, mais pas pour nous. Honnêtement, la seule chose qui me traçassait avant de dire oui pour se film était d'être interrogé à ce sujet. Je savais qu'à un moment donné nous devrions faire la promotion du film et que les gens diraient : « Oh Mon Dieu, c'est si bizarre, vous êtes sorti ensemble pendant 4 ans». Je ne sais pas quoi dire à part la vérité, qui est que nous sommes amis. On ne se parle pas à longueur de journée, mais on se respecte, et à certains niveaux on s'apprécient encore – mais en tant qu'amis. Je pense à son monde. On a eu une scène, très drôle, dans Bad Teacher. Si vous ne l'avez pas encore vu, je n'en dirai pas plus à ce propos. Je vais aller sur une branche et dire que c'est la Dry Humping  la plus unique qu'on ait vu dans un film !

PLAYBOY:  Si on fait un recherche rapide sur Google sur les femmes de votre vie, on tombe sur quantités de théories. Une aventure avec Scarlett Johanson serait la raison de votre rupture avec Cameron Diaz. Mila Kunis est la prétendue raison de votre rupture avec Jessica Biel. D'autres insistent sur le fait que c'est Olivia Wilde. Envie de remettre les pendules à l'heure ?

TIMBERLAKE: Rien n'est vrai, et je ne devrais même pas honorer tout ça d'une réponse. Le truc est, je ne vais pas sacrifier mon amitié avec des personnes qui sont mes co-stars que je rencontre dans le business. Je ne vais pas me priver de passer du temps avec des gens sous prétexte que quelqu'un qui ne me connaît pas, fait des hypothèses sur ce qui se passe. C'est des conneries. Je ne sais pas qui écrit de la merde derrière son écran d'ordinateur, mais à un certain point, il faut juste la fermer. Je ne peux pas regarder les choses autrement. Ma vie n'est pas sur internet, ma vie est ici, maintenant.

PLAYBOY: Mais ce n'est pas un secret de dire que vous avez un beau tableau de chasse. Ne serait-ce pas plus facile des fois, d'avoir un relation avec, je sais pas, la fille du nettoyage à sec, ou autre chose ?

TIMBERLAKE: Techniquement, je suppose. Mais on ne décide pas des sentiments qu'on a pour quelqu'un. Si on les ignorent parce que cette personne est célèbre, c'est ce mentir à soi-même. Il y a des avantages et des inconvénients dans chacune de ses voies. La fille du nettoyage à sec ne va pas comprendre ce que je ressens à propos de mon agenda de travail, et la pression qui va avec. On est probablement attirés par des gens qui comprennent vos scénarios. A la fin de la journée, vous voulez simplement un personne qui vous écoute, qui peut être votre amis. C'est un des points de Friends with benefits. Aussi banal que ça puisse paraître, la partie «amis» compte autant que la partie «bénéfices», si pas plus.

PLAYBOY: Soi dit en passant, combien de pompes un mec doit-il faire pour ressembler à vous dans les scènes de nu de Friends with benefits ?

TIMBERLAKE: J'ai suivi un régime pour ce film qui s’est terminé par ne plus boire trop de bières. Et vous savez, la bière est bonne, et c'est très dur d’arrêter. Je suis assez mince de toute façon, je ne voudrais pas ressembler à un body-builder. J’étais comme, je vais avoir 30 ans, et je vais être nu devant une caméra. Si Je le fait, je dois m’entraîner beaucoup. A la fin, j'ai juste fait plus de cardio, et intensifié des trucs que je fait tout au long de l'année, comme faire du sport. J'aime le Basket-ball et le golf et le snowboard et je fais ça avec un putain d'intensité (pretty fucking intensely).

PLAYBOY: Faites vous les choses à moitié ?

TIMBERLAKE: Je pense que, parfois, les gens ne font pas assez attention à ce qu'ils font. Je l'ai bien fait, mais la raison est simple. J'ai travaillé mon fessier. Tout ce que je fais m'a pris des heures et des heures de préparation. Et puis le truc, bien sur, est de rendre ça invisible. La chose la plus dure pour un artiste est de donner l'impression que c'est si facile. Vous vous consacré à 100% quand vous le préparez. Comme pour un sport ou la musique, ou les films, ce qui a été le principal ces derniers temps pour moi.

PLAYBOY: Vous considérez vous plus comme un acteur ou comme un musicien à ce moment de votre carrière ?

TIMBERLAKE: Je me sens comme une recrue dans le milieu du cinéma, c'est certain. Ou peut être un peu outsider, aussi, puisque je suis venu au cinéma par la musique. Mais je pense que c'est juste. Je ne sais pas la quantité de travail que j'ai donné qui pourrait justifier ma non-sensation de tout ça. Encore une fois, c'est dernières années ont ouvertes un nouveau chapitre en tant qu'acteur et j'en suis très reconnaissant.

PLAYBOY: Quelle influence pensez vous que vos apparitions dans le Saturday Night Live vous ont aidées dans votre carrière cinématographique ? Vous avez animé un épisode en mai , qui était votre quatrième fois, et beaucoup de vos sketchs sont devenus des vidéos virales.

TIMBERLAKE: J'ai envie de dire : Ma chose préférée dans le monde était de faire chanter les gens, jusqu'à que je fasse rire les gens. Ensuite, c'est devenu ma chose favorite au monde. Le SNL m'a donné une place pour faire ça, et toutes ces expériences ont été enrichissantes. Je pense que les gens m'ont vu d'une autre façon. Quand vous faites un sketch qui fait le buzz ou devient viral, les gens se disent, « Ok, je peux le voir faire d'autres choses que de la musique».

PLAYBOY: Vous avez fait un tas de film-pas-si-grand-que-ça dans votre jeune carrière. Comment avez vous fait pour venir des ces films à petit budget aux films que vous faites maintenant ?

TIMBERLAKE: Honnêtement, quand vous faites un film, vous ne vous dites jamais « Oh, celui-ci va etre horrible et devenir has-been». Quand vous êtes dedans, vous êtes convaincu de faire le meilleur de vous même. Vous êtes entouré par des gens qui travaillent dur. Tout le monde est plein d'espoir. Ce n'est qu'un an plus tard que vous réalisez. Attend qu'est-ce que c'était exactement? Si quelque chose ne tourne pas rond pour moi, cependant, c’est l'occasion de réaliser oh combien il est important de travailler avec des gens intelligents. Etre dans la salle avec David Fincher et Aaron Sorkin pour ma première lecture de The Social Network, je savais que les choses seraient différentes, mêmes si j'avais l'impression d'avoir totalement raté mon audition. J'ai raté un tas d'auditions. Mais la prochaine chose que je savais est que j'étais sur le plateau de tournage. C'était irréaliste. Cela semblait étrange, mais je n'ai pas les aspirations à devenir une star du cinéma. Je fais des films parce que j'aime le processus créatif. Travailler avec des gens comme Fincher ou Sorkin, ou jouer avec des grands acteurs ont été les choses les plus surréalistes que je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir dans ma carrière musicale.

PLAYBOY: Cela en dit beaucoup. Vous avez une carrière musique surréaliste. Cela fait 5 ans que vous avez fait un album. La musique vous manque-t-elle?

TIMBERLAKE: Vous passez pas la case euphorie quand ça vous manque. Dans un monde parfait, j'aimerais etre capable d'être impliqué dans la musique et le cinéma en même temps. Mais j'écris toujours des chansons, je suis toujours à la recherche d'idées pour des titres.

PLAYBOY: Avez vous un album caché quelque part?

TIMBERLAKE: Non. Je n'ai pas non plus de single de prêt. Les gens me demandent quand une nouvelle chanson ou un album va sortir, mais je ne sais pas quoi répondre. La musique n'est pas ma priorité pour le moment. Cela le sera peut-être un jour? Cela peut arriver le mois prochain ou l'année prochaine, mais pour le moment c'est n'est pas là que je veux être.

PLAYBOY:N'avez pas peur que les gens ne soient plus là, si vous attendez trop longtemps ? Vous avez certainement vu ce qui c'est passé pour votre vieille amie Christina Aguilera l'année passée.

TIMBERLAKE: C'est peut-être une belle ignorance, mais je ne me rapporte pas à un laps de temps. Si il est temps de faire un autre album, il est temps de faire un autre album. Ce ne sera peut-être jamais le temps de le faire, qui sait ? Vous pouvez regarder le documentaire Still Bill.

PLAYBOY: C'est le documentaire de Bill Withers, non ?

TIMBERLAKE: Oui, et je n'ai jamais rien regardé d'autre qui me donne l'impression que quelqu'un me parle, mais me parle pour moi. Il met des mots sur ce que je ressens vis à vis de la musique. Les gens ont demandés à Bill tout le temps, «Pourquoi avez vous arrêter de faire de la musique?» Ce qui est exactement ce à quoi je dois répondre tout le temps. Il a répondu : "Je ne sais pas quoi dire, parce que je n'ai pas arrêté de faire de la musique. J'ai juste commencé autre chose". Il a aussi cité Thoreau : "La plupart des gens vivent une vie de désespoir tranquille". Bill a ajouté: «Je veux savoir ce que cela fait pour mon désespoir de devenir plus fort»

PLAYBOY: Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?

TIMBERLAKE: Eh Bien, je raconte tout ça parce que cela veux dire qu'il faut de l'inspiration, il faut entendre quelque chose de fort à l'intérieur de soi avant de créer quoique ce soit. Malheureusement, le milieu de la musique est liée à la teinte que l'artiste veux donner à sa musique. Je ne veux pas peindre un tableau ou être blasé, parce que j'aime faire de la musique. Honnêtement, j'aime faire ça. Mais il y a un moment donné ou faire de la musique devient un engagement total. Par exemple, pour faire une tournée et un album, vous devez être absolument certain que ce que vous dites vient du fond de votre cœur, parce que vous allez le dire des milliers de fois, et il y a des nuits ou vous n'aurez pas envie de performer. Il faut sentir l'inspiration à un tel niveau que vous le faites naturellement. Mais je n'ai pas ce niveau de conviction, des ces dernières années. Et sans cette conviction, c'est insensé de s'engager dans tout ça.

PLAYBOY:Y-a-t-il un scénario dans lequel pour rechanteriez en public avec NSYNC ?

TIMBERLAKE: Je ne crois pas. Il faudrait un scénario vraiment spécial. Je parle toujours au gars de temps en temps. Je parle probablement plus à Joey [Fatone] et Chris [Kirkpatrick] qu'à JC [Chasez] et Lance [Bass]. Je dirais que je parle par message avec Joey une fois par mois.

PLAYBOY:  Avec du recul, que retenez vous de plus incroyable de l’apogée de la période NSYNC ?

TIMBERLAKE: Oh, je pourrais vous racontez des milliers d'histoires. Je me souvient de filles courant après le bus par centaine. Nous avions ouvert un festival open-air en Allemagne et il y avait 60.000 personnes. Nous voulions finir de jouer, le groupe devait être encore en train de jouer, et nous voulions faire une sortie rapide, c'est comme ça qu'ils appellent le fait de quitter la scène avant que le groupe ait finit de jouer. Nous montions dans le bus, et 250 à 400 filles couraient après nous. Je me souviens très bien de Joey Fatone chantant la chanson des Goonies, alors qu'ils y avaient toutes ces filles. C'était juste fou.

PLAYBOY:Qu'est-ce que ça fait d'avoir 17, 18 ou 400 filles après soi ?

TIMBERLAKE: Je n'aime pas vous décevoir mais j'étais le plus jeune de la bande et les autres gars étaient plus dans cette optique, et me protégeaient. Je pense que j'étais le seule qui se souciait de ce que l'on faisait sur scène. Mon rôle était, nous arrivions en coulisses chaque soir et essayons d'avoir un DVD du show, comme un athlète regardant un moment du jeu. Nous voulions monter dans le bus, et je disais: «Okay, voilà ce qu'on a fait de bien, et ce qui ne va pas», et on essayait alors de corriger ça pour le lendemain. Mais oui, les filles étaient définitivement une partie importante de tout ça, et ça jouait dans nos têtes. Je me souviens regarder vers le bas, nous jouions au Madison Square Garden pour HBO, et il y avait cette fille avec son bras. Elle avait un tatouage de moi sur tout le long de son bras. Je me souviens la regarder et me dire. Oh merde, ça ne partira jamais. Il y a eu une période: Les concerts, les fans, la musique. De plus, ce n'était pas juste nous. C'était toute une usine autour de nous, les Backstreet Boys et Britney, nous étions tous ensemble. C'était plus grand que chacun d'entre nous, et plus grand que n'importe quel groupe. Tout le monde vendait des tonnes d'albums en même temps. Ce serait impossible de garder tout ce qu'on fait sur des étagères. C'était plus grand que Bubblegum. Parfois, je me rappelle de la fois ou nous avons fait 5 nuits de suite au Giants Stadium. C'était un moment ou j'ai regardé autour de moi et pensé. Il n'y a nul part pour y aller. Ça ne sera jamais plus grand que ça.

PLAYBOY:Quel est le secret pour commander un grand public ?

TIMBERLAKE: Ce n'est pas une question de les commander. Il est question de les amener à vous. Notre job est faire croire aux gens qu'ils sont comme dans leur living room. Quand je suis sur scène, ma mission est de mettre les gens à l'aise, pas qu'ils soient dans la crainte. Je veux qu'ils aient l'impression de chanter et de performer avec moi. Même si je suis sur scène, le public devrait se sentir comme si il est au même niveau que moi.

PLAYBOY:Vos deux premiers albums solo se sont vendus à plus de 8 millions d'exemplaires chacun et fait de vous la plus grande sensation pop sur terre. Quel a été votre leitmotiv ?

TIMBERLAKE: La première partie de ma vingtaine j'ai senti que je devait réaliser, réaliser, réaliser. Je pense que beaucoup d'hommes font ça. Je ne dis pas ça parce que je viens d'avoir 30 ans et que je ne lutte pas contre ça. Je me bat contre elle encore. Mais dans ma vingtaine, je devais tout faire J'avais besoin que tout le monde me comprenne et respecte ce que je faisais. Je me souviens avoir fini mon deuxième album. Quand j'ai sorti le premier titre, Sexy Back, en radio, elles pensaient à une blague. Je ne pouvais pas laisser faire ça, alors j'ai commencer à appeler les programmateurs des radios. Je suis tenace, j'étais comme « C'est mon album, donnez lui une chance». Il n'y avait rien de faux ou quelque chose. Je disait «Je sais que cela ne sonne pas comme moi, mais s'il vous plaît donnez au titre une période de 2 semaines ou même une. Laissez juste la musique sortir. Si les retours sont bon, jouez là encore». Pendant la deuxième partie de mes vingt ans, j'ai commencer à me poser des questions. Que vais-je faire ? Ce que j'ai construit, et comment vais je continuer pendant les 10 prochaines années ? Pour plusieurs raisons, ces dernières années j'ai tellement travaillé que j'ai eu l'impression que c'était l'inverse. Je regarde autour de moi maintenant et je suis comme, où vais-je aller ? J'ai couru pendant longtemps. J'ai vu l'intérieur de plus d'arènes qu'un joueur de basket. Comme j'ai dit, j'ai cette expérience en tournée, ou parfois quand je pense, je n'ai pas envie de monter sur scène. Je n'ai pas d'énergie à ce moment. Je suis malade, j'ai à peine de voix. Mais on le fait quand même. Vous vous sentez obligé de le faire parce que tout ces gens sont venu. Vous vous retrouvez sur la scène. Mais à un certain moment de ma vie, j'ai appris à dire non. Au début de ma carrière, j'étais le gars qui disait oui tout le temps à tout.

PLAYBOY: Comment étiez vous enfant ?

TIMBERLAKE: J'ai grandi dans une petite ville, et parce que j'ai commencé à travailler à 10 ans, j'étais perçu comme une bizarerie. Je voulais chanter aux spectacles de l'école et aller dans les villes voisines faire différentes choses, mais j'étais plus «Ce gosse est bizarre» On entent un tas d'histoires à propos des enfants prodiges, enfants acteurs ou ces gens dont les parents les ont poussés dedans assez violemment. Mais j'étais seul sur scène .Cela m'a permis de me rendre compte des bons chemins et des mauvais à prendre. Pas beaucoup d'enfants Caucasien de 10 ans se produisaient dans les alentours de Millington, Tennessee, en chantant des chansons de Stevie Wonder et d' Al Green, qui étaient des chansons avec lesquelles je me sentais connecté.

PLAYBOY: C'est intéressant. Quand on entend votre voix quand vous chanter et quand vous parler, cela semble parfois black. Vous avez tant d'âme que les NAACP vous ont nommés pour votre rôle cette année dans The Social Network. Avez vous l'impression d'avoir un black guy à l'intérieur de vous qui attend pour sortir ?

TIMBERLAKE: Dude, Je ne suis pas touché par cette merde avec une perche de 10 pieds. Tout ce que je peux dire est que j'ai grandi dans le Sud, où tout est plus épais, les accents sont plus prononcés, l'air est plus épais.

PLAYBOY: Mais vous avez clairement une affinité avec la black musique et la culture black. Comment expliquer autrement l'hommage parfait « History of rap » que vous avez fait chez Jimmy Fallon ?

TIMBERLAKE: C'est la musique de notre génération. On nous a fait passer pour tout ces rappeurs. Nous n'essayions pas d'être black. Écoutez., vous mettez le doigt sur une question importante pour moi. Cela fait remonter mon enfance à la surface. J'ai grandi non loin de la ville où Martin Luther King a été assassiné. Cela a toujours été un endroit très distinct. Quand j’étais un enfant les gens me demandais ce que je détestais le plus, et j'aimais dire le racisme. Ça revient toujours, et ça se ressent dans mon style de performance. Je n'étais pas cool avec les enfants blancs parce qu'ils pensaient que je voulais être noir. Et je n'étais pas cool avec les enfants noirs parce qu'ils pensaient que je voulais être noir. J'ai donc toujours été vu comme un traître ou un intrus ou un imposteur. Je devais trouver du réconfort en étant juste moi même.

PLAYBOY: A 11 ans, Justin Randall a participé à Star Search avec un numéro country. Avez vous pleuré quand vous avez perdu ?

TIMBERLAKE: Non. C'était juste un show télé. J'y suis allé et ils m'ont dit : « C'est la chanson que chantez et voici ce que vous portez ». Je connaissais le résultat. Je suis certain que c’est pareil pour American Idol.

PLAYBOY: Comment vous en seriez vous sorti si vous aviez participer à Idol ?

TIMBERLAKE: Probablement pas très bien. J'ai grandi avec une voix qui était différente. Il semble que le but d'American Idol est de trouver des chanteurs qui correspondent à l'idée de talent que les gens ont. Ça me dérange. Je ne sais pas qui peux dire à quelqu'un si il est bon ou non. Tout le monde est juste différent. Cela ne devrait pas être in concours.

PLAYBOY: Qu'est ce qui a fait que tant de Mouseketeers soient devenu des stars après The All New Mickey Mouse Club ?

TIMBERLAKE: Un très bon directeur de casting. Je dirais. Ce qui est drôle est que je ne savais pas que ces gens autour de moi allaient faire tant de grande choses. L'exception était Christina Aiguilera. Elle était le prodige. Elle pouvait chanter mieux que les adultes qui étaient connu à cette époque. On pensait tous qu'elle allait devenir Whitney Houston ou Mariah Carey ou qui elle voulait être. Et aussi Ryan Gosling. Je pensais qu'il avait un charisme radieux, qui lui a servit en tant qu'acteur. Encore maintenant, je suis toujours cette famille d'acteurs. J'aime voir tous ces gens de cette époque faire fructifier leur talent. C'est une connexion spéciale.

PLAYBOY: Quelques moments de débauche de la période Disney que vous voulez partager avec nous ?

TIMBERLAKE: C'était des choses pour s’amuser la plupart du temps. Nous ne faisions rien de dangereux. Ryan et moi étions partenaires de crime dans le show, et je me souviens d'une fois ou on a fait l'école buissonnière, pris une voiturette de golf et roulés jusqu'au tournage de « Chérie j'ai rétréci les enfants ». On s'est pris des Milk Shakes. Voilà le genre d'enfants qu'on était.

PLAYBOY: Vous avez parlé ouvertement d'avoir utiliser de la drogues, fumer de la marijuana. Êtes vous toujours fumeur ?

TIMBERLAKE: Absolument.

PLAYBOY: Est-ce un booster de créativité ? J'ai lu que vous étiez « stoned » pour la plupart du temps, pendant l’enregistrement de Justified.

TIMBERLAKE: La seule chose que cela me fait est que ça me permet d’arrêter de penser. Parfois, j’ai besoin d'éteindre mon cerveau. Certaines personnes sont juste meilleur en l'air.

PLAYBOY: Vous avez été piégé par MTV Punk'd. Dans le premier épisode, la team d'Ashton Kutcher prétend être des agents du gouvernement venu tout saisir sur votre propriété, le chien compris, parce que vous n'avez pas payé certaines taxes. Vous avez failli pleurer et fini pas appeler votre maman. votre mère les larmes aux yeux. Est-ce vrai que vous étiez drogués à ce moment ?

TIMBERLAKE: Yeah, j'ai arrêté de fumer pendant 9 ou 10 mois après ça. J'étais drogué. Si vous demandé à mes amis, si il sont honnêtes ils vous diront probablement que c'était la seule façon de m'avoir tant j'étais loin. Ce qu'on ne voient pas dans l'épisode, parce que c'est 45 minutes concentrées en 10 minutes, était de me voir comme «Bordel, que font ces gens chez moi ? Dégagez de chez moi ! Foutez moi le camp" ! Ensuite ils ont donner l'adresse de mes parents et j'étais comme "Oh merde, deux secondes". Je veux dire tout le monde a été bon dans ce show, moi en premier probablement.

PLAYBOY: L'un des meilleurs moment de cet épisode est quand vous appelez votre maman pratiquement en larme. Vous avez dit avant, que vous êtes tous les deux meilleurs amis, et que vous avez grandis ensemble. Un psy aurait de quoi remplir une journée avec de tels propos.

TIMBERLAKE: C'est certain. Je peux comprendre que cela choque certains. Je veux dire, cela ne doit pas être pris au pied la lettre. Je ne pense pas qu'on ait grandit ensemble, mais nous sommes toujours proche. Je viens d'avoir 30 ans, et vous êtes à un point ou vous séparez les choses. Vous vous asseyez et vous dites, voilà les choses à propos de mes parents, voilà ce que j'ai acquis avec l'expérience. Je suis plus conscient du fait qu'il faut briser la chaîne. Ma mère est déterminée, et je pense que j'ai hérité de ça, ce qui est génial. Mais comme je dit, je pense que je l'ai pris trop tard et ça ma fait rater certaines choses.

PLAYBOY: Comme avoir une enfance ?

TIMBERLAKE: Ce n'est pas vraiment le truc de l'enfance.

PLAYBOY: Aller au collège?

TIMBERLAKE: C'est plus tout ce que vous apprenez sur vous en allant au collège. Je n'ai jamais eu l'expérience de me remettre en question à cet age là et me dire Qu'est-ce que je veux faire maintenant ? Parce que , encore une fois, j'étais déjà engagé dans la bande, dans un album, en tournée, j'ai pensé à ça tout récemment. Peut être suis je trop un livre ouvert pour des choses comme ça, mais vous me voyez à une période ou j’apprendsle plus. Pendant des années j'ai constamment couru, couru, couru. Ensuite j'ai réfléchi, et donc, peut être que je cours actuellement depuis quelque chose et non pas vers quelque chose. Peut être que parfois je cours après moi, et essaye de sortir de tout ça. Qui sait ? Quoiqu'il en soit, j'ai l'impression d 'être à un moment de ma vie ou je regarde autour de moi, allant quelque part. Il y a beaucoup de choses dont je peux profiter si je reste juste en place, m’arrête et prend plus de temps. C'est ce que j’essaye de faire cette année. J'ai fait 4 films d'affilié et finit le quatrième, Now, je jour de mon anniversaire. Depuis j'ai pris ma retraite, rien fait, écouter de la musique, prendre du temps pour moi, jouer au golf.

PLAYBOY: Bien entendu, même votre jeu de golf de type A a été influencé par tout ça. Vous auriez pu prendre des leçons dans un terrain public mais au lieu de ça vous avez engager le premier coach de Tiger Woods, Butch Harmon. Des conseils à donner à un golfeur du dimanche ?

TIMBERLAKE: L'approche globale de Butch est la meilleure façon d'avoir un swing court qu'au lieu d'essayer de mettre la balle dans le trou. Il voulait m'apprendre à envoyer 30 ou 50 balles avec un Six Iron uniquement pour m'obliger à utiliser des shots court. Half Swing, swing low, ne finissent même pas un swing. Quand je lui ai montré, j'envoyais la balle avec un grand coup parce que je pensais qu'il faillait l'envoyer haut en l'air. Utiliser des swing plus court donne la possibilité de faire ce que l'on veut du club.

PLAYBOY: Si je vous garantissait une journée 100% anonyme, que feriez vous ?

TIMBERLAKE: Oh Jésus, probablement aller marcher quelque part, j'aimerais aller marcher dans Paris ou Rome. Ou si j'étais réellement anonyme, peut être que je ferais quelque chose de scandaleux comme mettre le feu ou voler quelqu'un ou trouver un de ses salopards qui attend devant ma maison et aller devant leur maison et les espionner. Une journée d'anonymat serait cool, je pense. Simplement se rendre dans un magasin sans être harcelé.

PLAYBOY: Combien de fois en une journée, quelqu'un vous demande si vous « bringing sexy back»?

TIMBERLAKE: Ça arrive tout le temps. Je peux dire ce qui est accrocheur dans mon répertoire par les commentaires qu'on me fait quand je marche dans les rues de New York. Un an ou même deux ans après que cette chanson est sorti, j'ai eu droit à des commentaires sur Sexy Back. Après est venu Dick in The box, des gars venaient près de moi avec des blagues sur le sketch. OU des gens qui me voulaient comme ami sur Facebook après le film sur Facebook. Je peux me plaindre mais ça me flatte. Cela signifie quelque chose. J'ai touché les gens assez pour qu'il me répondent de cette façon. Ça peut arriver 20 fois sur la journée mais je suis okay avec ça. L'alternative est que personne ne parle de vous et ça c'est pas bon du tout.

PLAYBOY: Vous influencez également les gens avec vos choix de mode, incluant votre ligne de vêtements, William rast. Vous portez un chapeau ou des baskets particulières et soudain tout le monde en porte. Cela vous a-t-il déjà semblé bizarre ? 

TIMBERLAKE: Je ne pense pas avoir autant d'influence que ça, je regarde un tas de jeune gens mieux habillés que moi à leur age. Robert Pattinson est habillé correctement. Il est plus adepte que moi je l'étais. Mais je ne sais pas. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un d'autre de plus spécial que Sinatra qui ait influencé mon style.

PLAYBOY: Des Fashion faux pas ?

TIMBERLAKE: Jésus, j'ai l'impression d'être aller en thérapie pour tous les effacer. Les Cornrows que je portais avec NSYNC. C'était mauvais. Britney et moi portions les mêmes vêtements en jeans, un autre mauvais choix. Je devrais probablement payer beaucoup pour retirer toutes ces photos d'internet.

PLAYBOY: Certaines personnes, peu importe leur richesse, sont secrètement inquiète que leur fortune disparaissent demain. Avez vous déjà eu peur de voir votre fortune disparaître un jour ?

TIMBERLAKE: Pas aujourd'hui. Peut être demain mais je suis bien maintenant.

PLAYBOY: Ça doit être assez solide.

TIMBERLAKE: Cela me fait dire que je suis sur la bonne voie, définitivement

PLAYBOY: Quelles folies faites vous avec ? Achetez vous des jets privés pour le week-end ?

TIMBERLAKE: Je n'ai pas acheté d'avion. Je ne suis pas dépensier, vraiment. J'ai quelques voitures. J'ai trois Audi. J'ai une Q7, qui est une SUV. J'ai une berline et un R8, qui a l'air super cool, mais je ne l'ai jamais conduite. Je dépense beaucoup d'argents dans les chaussures, mais ces trois dernières années une grande partie de mon argent est partie pour le design intérieur. J'ai un appartement à New York. . I have a place in New York. J'ai rénové ma maison à Los Angeles, qui n'était pas bon marché. Beaucoup d'argent est parti dans l'art et le design intérieur. Mes amis ont vu le résultat et étaient ooh-és et aah-és.

PLAYBOY: Okay, jouons à un petit jeu autour de Awkward ou Génial, prêt ?

TIMBERLAKE: C'est parti!

PLAYBOY: The Kardashians.

TIMBERLAKE: Awkward.

PLAYBOY: Charlie Sheen.

TIMBERLAKE: Magnifiquement awkward.

PLAYBOY: Jersey Shore.

TIMBERLAKE: Awkward dans le bon sens. Je n'ai jamais vu le show, mais je l'ai rencontré dans les coulisses des MTV awards et ils étaient un groupe redoutable, à l’assaut dans les couloirs. Ça à l'air vraiment génial.

PLAYBOY: Lady Gaga.

TIMBERLAKE: Okay, parlons de Lady Gaga une minute. Elle est une force. Au-delà de l’impressionnant. Je veux dire, elle est légitimement talentueuse. J'aimerais la voir sortir un autre album dans quelques années complètement différent, peut être quelque chose comme Tori Amis peut faire. Si j'étais Lady Gaga, je ferais ce que je veux, c'est ce qu'elle donne comme impression. Elle est le bon vieux temps. Mais je ne sais pas comment sera son futur. Sa musique est si grande. Elle porte des costumes et vous choque, mais on se demande comment cela restera toujours aussi grand autour d'elle. C'est pourquoi je suis curieux de la voir évoluer. Je pense qu'elle continuera à faire des sons intéressant.

PLAYBOY: Comment aurait été votre carrière si vous aviez commencer maintenant ? L'industrie de la musique à connue tant de changements. Qu'en pensez vous ?

TIMBERLAKE: Je ne pense pas tellement à comment ma carrière pourrait être différente, mais les choses ont définitivement changées. Certainement dans le business qu'ils ont. J'ai commencé quand les gens achetaient des CD. J'ai vu tout changer. Je parle beaucoup de ça avec mes amis. C'est une industrie complètement différente maintenant.

PLAYBOY: Si vous êtes un artiste aujourd'hui, vous n'avez pas besoin des studios. Vous pouvez faire de la musique ou de la comédie et le mettre en ligne sur Youtube et laisser les choses faire.

TIMBERLAKE: Oui, la chose la plus difficile pour un jeune artiste est de développer ce qu'il a. Donc oui, avec de superbe vidéos, vous pouvez être vu par des millions de gens sur Youtube. Mais si votre première fois tape fort et rencontre le succès, vous n'êtes pas prêt, vous êtes littéralement baiser. Du point de vue du public c'est génial. Vous pouvez voir tout ce talent inexploité. Mais dans un sens, je pense que nous sommes encore dans une phase de car crash avec toutes ces sensations. Les gens aiment voir de la merde sur Youtube. Ils aiment voir des accidents. C'est la même chose en musique. Certaines choses qui arrivent sont des accidents de voiture, si vous voyez ce que je veux dire. Il n'y a pas tellement de talents légitime parce beaucoup d'entre eux ont ce besoin d'avoir tout rapidement. Vous gagnez en sagesse et vous sentez bien uniquement en évoluant doucement.

PLAYBOY: Justin Bieber semble être un de ces gars qui a commencé par un accident. Qu'en pensez vous ?

TIMBERLAKE: Justin est génial. C'est définitivement un gamin talentueux. J'espere juste qu'il est bien entouré, parce que je ne peux m’empêcher de repenser à moi portant des Cornows. C'est bizarre de grandir en face d'un public. Justin doit certainement gérer ça en ce moment. Quelqu'un comme Usher qui le soutient est bien parce qu'Usher est quelqu'un qui a connu beaucoup de hauts et de bas, de ce que je connais de lui. Il va lui apprendre qu'on peut surmonter ça. Vous devez avoir un plan pour savoir où aller. Vous devez avoir un plan et quelqu'un comme Justin Bieber doit y penser dés aujourd'hui. Sinon il y aura un autre gamin plus jeune. Nous vivons dans cette époque.

PLAYBOY: Le public n'est pas vraiment sympa avec les Pop Stars vieillissantes. Avez vous vu la vidéo circulant sur le web montrant l'ancienne et la nouvelle Britney ? Ça montre des performances d'avant son interruption de carrière et aujourd'hui. Ce n'est pas beau à voir. 

TIMBERLAKE: Internet est un place cruelle. Une chose merdique à faire.

PLAYBOY: Elle a eu des moments difficiles ces dernières années.

TIMBERLAKE: Je n'ai pas grand chose à dire sur la situation. Je suis incapable de me souvenir de notre dernière conversation. Mais ces choses qui se passent en ligne me dérangent, ce sont des commentaires anonymes. Les gens pensent qu'ils peuvent dire n'importe quoi et ne soucient guère. J'aimerais voir ces personnes qui commentent en ligne à propos de Britney, leur dire les choses en face, parce qu'ils en seraient incapable. Aussi, pour défendre Britney, si vous me mettez devant une vidéo que j'ai fait en 2003, je serais incapable de la refaire aujourd'hui.

PLAYBOY: Mais vous avez continuer à faire des choses que vous n'aviez pas fait avant.

TIMBERLAKE: Je me dois de faire des choses qui m'inspirent et non faire des choses que je n'aime pas.

PLAYBOY: C'est une formule simple.

TIMBERLAKE: C'est la clé d'un bon travail. J'observe tout ces gens comme Prince, qui, pour moi, est le plus grand musiciens qui n'ait jamais vécu. Il continue à produire, écrire, à faire de la musique incroyable, tout ça est dû à sa passion.

PLAYBOY: Avez passez du temps avec lui ?

TIMBERLAKE: Oui en effet, et j'étais comme le fantôme de Christams Future. Tout ce qu'il dit, chaque note qu'il chante, il est juste comme, je sais pas, ce mec si loin de nous. Une de mes meilleures expériences sur scène était pendant une fête chez lui. Quelqu'un m' appelé et m'a dit « Prince voudrait que tu chantes avec le groupe ». j'ai dit Okay. J'étais un peu saoul, j'étais « Faisons les Stones » et on a ensuite chanter Miss You

PLAYBOY: Heureusement c'est meilleur que la fois ou vous avez chantez Miss You sur scène avec les Stones. La vidéo de 2003 à un concert caritatif à Toronto nous fait un peu pitié.

TIMBERLAKE: C'était horrible. Je peux dire, j'ai reçu des bière sur moi tout au long de la journée. Ça été le moment ou je me suis sentit le plus humilié, en tant que musicien. Imaginez, vous recevez un appel de Mick Jagger «  J'aimerais vraiment que tu vienne faire le Stars for SARS » Tu dit : « Bien sur : ». Ensuite tu arrives là et il y a les Stones, AC/DC, The Guess Who. Je disais « Y-a-t-il quelqu'un d'autre de mon genre, ça pourrais être mauvais » Je me souviens dire à mes musiciens, « Hey, les mecs, je ne sais pas ce qui va se passer, alors tenez juste vous bien ». Et ça a été pire que je ne croyais. Mon set de 4 chansons durait 15 minutes, et j'ai été littéralement arroser de canettes de bières et de bouteilles en verre tout le temps, par les 500.000 personnes qui voulaient voir AC/DC et non mon cul.

PLAYBOY: Quelles musiques écoutez vous ces derniers jours ?

TIMBERLAKE: J'aime le dernier album des Strokes. C'est la première chose qui me vient à l'esprit. Trent Reznor revient constamment, je n'arêtte pas d'écouter la BO de The Social Newtork. Il est un génie. Tout ce que Jack White fait. Chaque fois qu'il fera quelque chose, je serait là, devant et au centre, prêt à acheter. Je ne suis pas le plus grand fan de musique Pop actuellement. J'aime beaucoup The Kings of Limbs, de l'EP de Radiohead. Cela sonne comme si Thom Yorka avait tout mixé. Il y a une chanson, Préparatoire, qui une fois mis en route, t'embarque et de fait arrêter de penser. Radiohead à cette capacité à de faire sentir à l’étroit dans un placard et ensuite, soudainement de donner l'impression d'être dans un champ de blé ouvert où tout tourne au sépia, ou quelque chose d'autre.

PLAYBOY:Et les films ? Avec qui voudriez vous tourner ?

TIMBERLAKE: Ça serait fun de faire quelque chose avec Ryan Gosling, parce qu'on se connaît depuis qu'on a 10 ans. Choisir un film est plus qu'engager des acteurs. Qui va diriger? Qui sera le directeur? Que va dire l'histoire?

PLAYBOY: Avez vous un projet secret, au fond de vous ?

TIMBERLAKE: Pas vraiment. Je connais les films que j'aime, et j'aimerais faire des films comme ceux là. Ferris Bueller's day off, E.T., The Goonies, Reds, The music man. Avoir vu Fight club a changé la façon dont je regardait les films. C'était tellement plus recherché que ce que j'avais déjà vu avant, ce qui explique pourquoi travailler avec David Fincher a été si important. Faire des films qui toucherait les gens comme ça serait un accomplissement.

PLAYBOY: Pourquoi certaines célébrités craquent et fanent alors que d'autres, comme vous, gardez le cap ? Avez compris le secret ?

TIMBERLAKE: Je ne sais pas, mais je peux spéculer si vous voulez.

PLAYBOY: Oui volontiers.

TIMBERLAKE: Je ne suis pas sur que ce sera quelque part, même proche de la réalité. C'est une question de processus. Si vous vous souciez du processus, de ce que vous faites, vous pouvez alors prendre soin de votre travail actuel. Vous gravitez autour. L'autre chose est , vous avez toujours besoin d'apprendre quelque chose de nouveau. Comme par exemple ce que j'ai fait. Je me suis toujours considérer comme un débutant. J'espère que je pourrais continuer à faire ça pour les 30 prochaines années, en devenant un homme plus âgé.

PLAYBOY: Quel genre de vieillard voudriez vous être ?

TIMBERLAKE: C'est difficile à dire. Je ne peux imaginer ma vie dans les 5 prochaines années, encore moins dans 20 ou 50 ans. Je sais que je veux être actif physiquement. Mon beau père dit toujours qu'il veut vivre assez longtemps pour pour faire du golf. Et je pense que c'est un objectif louable. J'aimerais être capable de dévaler une pente en snowboard à 65 ans. Personnellement, j'aimerais être plus patient et peut être apprendre à me poser. Ce que j'espère le plus est que je pourrais toujours avoir une connexion avec les gens, faire de nouvelles expériences, toujours avoir un impact sur le monde.

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Publié le par Yohan

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Publié le par Yohan

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